Christiane Cabba

Avant
Après

Ville : Montréal

Poids éliminé : 90 lbs

Maintien depuis : 3 avril 2019

Je suis mère de deux enfants qui sont maintenant des adultes et je suis en couple avec mon conjoint depuis plus de 30 ans. Je pratique le métier d’adjointe juridique dans un grand cabinet d’avocats du centre-ville de Montréal.

J’ai éliminé 90 livres et quand j’ai commencé mon cheminement de perte de poids, j’avais 44 ans. Après quatre ans et demi, soit depuis le 3 avril 2019, je suis membre à vie.

L’élément déclencheur a été le décès de mon père en 2014. Tout au long de sa maladie, j’ai pris soin de lui, je lui ai dédié tout mon temps. Il était dans mes pensées 24 heures sur 24 et quand il est décédé, ça a laissé un grand vide. Il n’a pas pris soin de lui et je ne voulais pas faire comme lui. Il était grand temps que je prenne ma santé en urgence.

Je voyais mon poids augmenter et j’appréhendais la prochaine centaine. Je me disais que si je prenais deux livres par mois pour les 20 prochaines années, je devrais ajouter 480 livres au chiffre que je trouvais déjà alarmant. Je ne pouvais tout simplement plus continuer comme ça!

C’est un grand travail de réflexion que j’ai amorcé avec l’arrivée de la quarantaine et quand je suis retournée à Minçavi en août 2014, dans le groupe de Villeray-Rosemont, j’étais déterminée à faire les choses comme il faut pour arriver à mon but parce que je le faisais pour les bonnes raisons, pour ma santé!

En arrivant, ma conférencière Lucie Leclerc m’a expliqué le programme, mais je l’ai lu plusieurs fois tout au long de mon cheminement pour être certaine de bien assimiler les principes de Minçavi. Je me suis fait peser toutes les semaines et j’ai assisté à toutes les conférences de motivation. J’ai acheté tous les livres de recettes, incluant le guide de poche, et je me suis ouverte aux nouveaux aliments.

Pour tout dire, au début je n’aimais pas une grande variété d’aliments. Je ne mangeais pas de poisson, pas de légumineuses et très peu de légumes. Ma conférencière me rappelait que c’était important de varier alors si je voulais réussir, je devais développer mon goût pour de nouveaux aliments. Elle me disait : « si tu veux changer tes bobettes, faut changer ta cassette ». Elle avait bien raison, si bien que la première année, j’ai éliminé 60 livres.

Au début, quand je me sentais plus fragile, je me rappelais mon poids et ça m’enlevait le goût de tricher. Je me rappelais aussi ce que j’avais éliminé et ça m’encourageait. Durant la première année, il m’est arrivé d’entendre les autres dire que c’était facile pour moi parce que je perdais à toutes les semaines. Ce qu’ils ne savaient pas c’était combien je travaillais fort à la maison, à ma planification, à respecter mon programme, etc.

À la maison, je cuisinais (et cuisine toujours) un seul repas pour tout le monde. Mes hommes ont embarqué avec moi malgré qu’aucun n’est en surpoids. Ils m’ont appuyée et encouragée à leur façon et ils font partie de mon succès. Avoir l’appui de mes proches a été très important. C’était merveilleux de voir la fierté dans leurs yeux.

Par contre, j’ai eu besoin de beaucoup de persévérance et de focus parce que ça m’a pris trois ans pour éliminer 30 livres. C’est 10 livres par année, soit moins d’une livre par mois, mais en même temps, j’avais tellement de choses à apprendre et à corriger que j’avais besoin de ce temps pour bien ancrer mes nouveaux comportements.

Aussi, au fur et à mesure que mes vêtements étaient trop grands, je les donnais. Pour la première fois, ça allait de soi. Je savais que je faisais la bonne chose parce que mon parcours m’a appris à découvrir une nouvelle personne. J’ai gardé une paire de jeans trop grands pour me rappeler d’où je suis partie et ne jamais oublier.

Je suis passée d’une fille inactive avec un gros surplus de poids à une fille plus légère qui fait de la randonnée en montagne et qui a une passion pour monter les escaliers. Quand j’ai moins de temps pour faire un entraînement complet, je vais soit au Mont-Royal et je monte les escaliers (environ 300 marches) ou bien je vais dans une station de métro près de chez moi et je monte les escaliers pendant 30 à 45 minutes.

Durant mon parcours, j’ai eu plusieurs plateaux, mais le plus long a duré 12 semaines. Trois mois pendant lesquels toutes les semaines, Lucie m’encourageait à ne pas abandonner, me rappelait tout ce que j’avais accompli et appris depuis le début. Et non, il n’était tout simplement pas question que je revienne à la case départ. Je m’aimais trop pour retourner en arrière et c’est sans compter que je n’étais plus la même personne.

J’ai appris à dire non et à faire les bons choix pour moi, pour mon bien-être. Personne d’autre que moi peut décider ce qui se retrouve dans mon assiette, mais je dois faire les efforts pour y arriver et garder le focus vers mon but.

La fameuse planification! Toutes les semaines, je fais religieusement ma liste d’épicerie et je planifie tous les repas que j’affiche sur mon frigo. Sur ma liste, j’indique le nom de la recette et sa référence (livre de recettes et la page), les légumes d’accompagnement et les substituts de pain.

Pendant des années quand je vivais une situation qui amenait des émotions (positives, négatives, stressantes, etc.) j’avais le réflexe d’aller au garde-manger et de manger tout ce qui pouvait me tomber sous la main. J’ai réalisé que la seule chose qui arrive quand je mange mes émotions, c’est que je ne règle rien et qu’en plus, je vis la déception d’avoir succombé. Mon parcours des dernières années m’a amené à nommer mes émotions plutôt que de les manger. Ce n’est pas toujours facile, mais j’y arrive de plus en plus.

Je suis un peu irritée quand les gens me demandent en combien de temps j’ai éliminé mon poids parce que ce n’est pas important. Chacun on arrive avec notre surplus de poids, au moment où on y arrive et chacun avons à apprendre de notre processus d’élimination. C’est personnel à chacun et il n’y a pas une date butoir ou de recette magique. Il faut respecter sa vitesse d’apprentissage qui est différente pour chacun.

J’aurai toujours une fragilité avec la nourriture, je me considérerai toujours comme une ex-grosse et ce n’est pas péjoratif du tout, c’est la réalité. Par contre, tant que je resterai alerte et active, je prendrai les bonnes décisions, je ferai les bons choix pour moi, pour ma santé. J’ai vu mon père gâcher sa santé et j’ai vu où ça l’a mené. Je veux vivre en santé et profiter d’une vie active le plus longtemps possible alors je ne veux plus jamais me laisser tomber, je m’aime trop pour ça.

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